Recherche par auteur : Barilier, Etienne
27 résultats. Page 1 sur 2.
Lu par : Thierry Hogan
Durée : 3h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 78840
Résumé:Dans l’Hiroshima d’avant la bombe atomique, un artiste français qui ne jure que par la peinture japonaise traditionnelle s’éprend du visage d’une jeune femme mutique. Etienne Barilier signe un roman vif et vespéral sur une quête de beauté vouée à l’impasse. Dans une ville d’Hiroshima qu’Etienne Barilier nous fait arpenter comme on ne l’avais encore jamais fait, un étranger est aussi fou. Théo, peintre français, a tourné le dos à l l’Europe. Il s’est fondu dans la culture niponne au point d’être devenu un renégat de l’Occident. Rebaptisé Shin Asano, il ne jure que par la peinture japonaise traditionnelle, le nihon-ga. Une seule estampe d’Harunobu, un maître de XVIIIe siècle, peut le plonger dans une admiration sans fin. En outre, il en veut aux Japonais et aux Européens épris des avant-gardes parisiennes. Il croit à la pureté. Saisie sur une toile. Il la recherche. Avidement.
Lu par : Fabienne Franzi
Durée : 4h. 6min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 76056
Résumé:Au début de l’année 1983, George Balanchine, émigré russe devenu le plus grand chorégraphe du vingtième siècle, gît sur son lit d’agonie, dans un hôpital de New York. Les danseuses qui ont été ses muses et souvent ses épouses se succèdent à son chevet. Elles lui cachent la gravité de son état, mais évoquent pour lui leur vie passée. Les deux premières, Tamara Geva et Alexandra Danilova, partagent avec lui des souvenirs de la Russie impériale et de la révolution, qu’ils ont fuie ensemble. Vera Zorina fait revivre des souvenirs de Hollywood. L’Amérindienne Maria Tallchief évoque le sort douloureux de sa tribu natale. Tanaquil Le Clerq, clouée sur un fauteuil roulant par la poliomyélite, s’efforce d’apaiser Balanchine qui se sent coupable de son malheur. Suzanne Farrell, le grand et impossible amour de sa vie, tente de lui faire oublier cette passion inaccomplie pour revivre avec lui leur entente artistique fusionnelle. En?n Karine von Aroldingen, devenue une sorte de mère pour lui, s’efforce d’apaiser l’angoisse du malade devant la mort, comme on apaise un enfant qui redoute le noir.
Lu par : André Cortessis
Durée : 8h. 32min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 74394
Résumé:Rien ne prédisposait Noor Inayat Khan (1914-1944), délicate fille d’un soufi poète et musicien, et d’ascendance princière, à devenir opératrice radio clandestine à Paris, en 1943, pour le service secret britannique mis sur pied par Churchill afin de combattre les nazis en pays occupé. Accepter une telle tâche signifiait, presque toujours, courir à la mort. Pourquoi Noor l’a-t-elle acceptée, comment s’en est-elle acquittée ? Beaucoup redoutaient qu’elle ne soit trop fragile, trop peu fiable. Elle n’a pas confirmé ces craintes, pas même quand le démantèlement de son réseau la priva de ses camarades et décupla ses responsabilités. Elle fut cependant capturée, à la suite d’une trahison. Prisonnière, elle fit preuve d’un grand courage, notamment lors de deux audacieuses tentatives d’évasion. Ce récit serre au plus près la réalité historique, se fondant même parfois sur des documents que les biographes de Noor Inayat Kahn ont ignorés.
Lu par : Françoise Perdon
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 74636
Résumé:Une étude du répertoire pour piano pour la main gauche croisant les approches historique, musicologique et esthétique. Elle permet de redécouvrir des interprètes et des compositeurs, notamment Angélique Thibault.
Lu par : Christophe Monney
Durée : 2h. 32min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 72068
Résumé:Fils de pasteur, et de santé fragile, dans un village des années 1950, l'auteur fait du monde et de ses rudesses, mais aussi de la religion et de ses exigences, une expérience anxieuse. Dieu, appelé au chevet de l'enfant malade qu'il était alors, ne s'y est pas rendu. Soixante ans plus tard, son épouse sera victime d'une maladie mortelle, et Dieu n'aura pas cillé davantage. Cependant, cette épouse était croyante. Mais sa foi fut heureuse. Elle ne voyait pas la douleur partout, et n'en faisait pas un argument. L'amour ne lui était pas blessure. Pour elle, Dieu n'était pas absent : il suffisait d'aimer la vie. Revenant sur certains événements marquants de sa vie, abordant avec simplicité de grandes questions comme celle du Mal, de la mort, de la foi ou de l'amour, Etienne Barilier nous livre ici un texte intime et lumineux, qui bouleverse et vous retient encore bien après sa lecture.
Lu par : Philippe Diserens
Durée : 5h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70407
Résumé:Le roman a pour décor le Paris du XIXe siècle, oscillant entre accalmies et luttes pour la liberté. Marqué par la mort prématurée de ses parents, Louis Lefèvre est élevé par sa tante. Choyé, le garçon fait pourtant montre d’un caractère farouche et ombrageux. Très jeune, Louis manifeste un don pour la composition et se réfugie dans la musique. Séduit par un idéal de justice sociale, Louis se joint aux journées révolutionnaires de 1848 et 1871 et rêve d’y consacrer une majestueuse symphonie. Malgré un talent hors pair, Louis rechigne à rendre ses œuvres publiques. Son trouble mental s’aggrave : quasi-aliéné, rongé par la haine de soi, il détruit ses créations. Une suite de passions tragiques creuse le gouffre de sa folie : chez lui, l’amour du beau s’accompagne de l’attrait irrésistible de la violence qui le poussera à la transgression...
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 15h. 54min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 38141
Résumé:En 1884, le Soudan est à feu et à sang. Le Madhi, ascète mystique et chef de guerre, veut rétablir l’islam dans sa pureté. Il s’oppose à la tutelle anglo-égyptienne. Pour chasser l’occupant étranger, il assiège la capitale Khartoum. La ville est défendue par le général anglais Charles Gordon. C’est un étrange militaire, sorte de saint laïc, aimé des Khartoumois pauvres, qu’il veut protéger envers et contre tout. Peu d’Européens restent dans la ville. Un ancien communard, un trafiquant pervers, un archéologue naïf, deux femmes intrépides… La menace aiguise et révèle leur caractère. Se fondant sur un épisode historique réel, Etienne Barilier restitue le vacarme d’une ville assiégée. Il nous emporte dans un roman à la fois ample et précis, lyrique et documenté, tragique et généreux. Un récit à l’actualité saisissante : les dirigeants actuels du Soudan sont des héritiers de l’idéologie mahdiste…
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 6h. 29min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 36928
Résumé:La musique dans l'exil, et la musique de l'exil. Comment l’éloignement contraint de leur terre d’origine a-t-il affecté les œuvres des musiciens qui ont vécu cette épreuve ? C’est à cette question qu’Étienne Barilier tente de répondre dans cet ouvrage, en scrutant les œuvres qui expriment, voire thématisent l'exil. Selon le contexte historique (insurrection polonaise, révolution russe, stalinisme, nazisme...) ou l'« issue » de leur exil, il évoque ceux pour qui cela n’a pas eu apparemment grande conséquence sur la puissance créatrice (Stravinsky, Schönberg, Milhaud) et ceux chez qui il tarit peu ou prou la veine créatrice (Rachmaninov, Bartók) ; le retour peut être plus ou moins catastrophique (Prokofiev ou, dans des circonstances tout autres, Korngold). Un exil intérieur peut être contraignant jusqu'à la mort (Chostakovitch, Weinberg, Feinberg); il a été aussi prélude à l'assassinat en camp d'extermination, et suscitant des œuvres de résistance (Ullmann, Schulhoff). Zemlinsky, Hindemith, Kurt Weill et bien d’autres illustreront ici comment le plus immatériel des arts, la musique, peut incarner le déchirement, la séparation et la permanence d’une identité. De cette fracture intime que le XXe siècle a lestée de sa douleur propre, Étienne Barilier développe des enjeux de civilisation qui, bien au-delà de la musique, touchent durablement notre époque.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 3h. 25min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 32749
Résumé:Le sacré est plus ancien que la religion, plus ancien que les dieux. Le sacré est pure fascination devant une force qui n'entend ni raison ni humanité. Une force où Simone Weil voyait la part d'inhumain de chaque homme. Une force qui met à genoux, devant un dieu dont on se fait l'esclave, et pour l'honneur duquel on réduit ses frères en esclavage. Cet essai tend à montrer que notre société, ou pour mieux dire notre culture, notre pensée, nos oeuvres ont quelque chose à offrir en réponse à cette force et à cet idéal meurtrier : une idée de l'humanité qui prend forme dans toutes les créations de notre esprit comme dans toutes nos oeuvres d'art et qui a coûté des trésors de courage intellectuel et de courage tout court.
Lu par : Anne-Marie Schaltegger
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31301
Résumé:A l'origine de ce roman, la longue mèche de cheveux blonds de Lucrèce Borgia, qu'on peut voir à Milan, présentée dans un véritable ostensoir. Deux amis, Clément et Arnaud, qui se ressemblent comme deux frères, sont également fascinés par cette chevelure. Ils vont bientôt rencontrer une Lucrèce bien vivante, dans laquelle ils voudront retrouver, chacun à leur manière, celle de la Renaissance. Ils ne pourront s'accomplir qu'en la rejoignant, qu'en se faisant reconnaître d'elle, par l'amour ou par la force. Dans la lumière de Florence, puis de Capri, le courage et la lâcheté, le sordide et le beau vont s'affronter et se combattre. D'abord impalpable et légère, puis implacable et violente, cette brève tragédie n'est pas sans rappeler les récits d'amour et de mort dont un Stendhal a pu s'inspirer pour ses "chroniques italiennes". Mais les personnages qu'elle met en scène, avec leurs espérances, leurs passions, leurs abîmes, sont bien d'aujourd'hui.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 51min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 20170
Résumé:Sur fond de guerre mondiale et de révolution russe, ce roman s'inscrit dans un moment très précis de l'Histoire et de l'histoire de l'art, auxquelles il se veut fidèle. Ce n'en est pas moins une fiction, qui prend la forme du journal de John William Godward, peintre anglais néo-classique qui ne jure que par la beauté grecque. Apprenant la présence de Picasso à Rome, il l'épie, rêve d'arrêter sa main sacrilège, et qui sait, de le convertir à ce qu'il considère comme la beauté éternelle. Horrifié par une modernité qu'il ressent comme inhumaine et destructrice, Godward aurait dit : « Dans ce monde, il n'y a pas place à la fois pour Picasso et pour moi ». L'idée d'une rencontre le fascine et l'effraie. Histoire d'un duel.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 8h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18831
Résumé:Grâce aux médias contemporains, le monde tout entier, à tout instant, nous est présent. Cela signifie-t-il que nous le connaissons mieux qu'auparavant ? Journalistes en tête, nombreux sont ceux qui craignent au contraire que l'information véritable ne survive pas à l'ère d'Internet. Les médias contemporains, c'est vrai, aggravent les défauts des médias de toujours : ils menacent de faire de nous des êtres irrationnels, sans mémoire, sans histoire, sans projet. Ils reflètent, donc intensifient toutes les contradictions d'une civilisation, la nôtre, qui condamne le progrès mais adore la technique informatique ; qui s'enthousiasme naïvement pour la révolution arabe, mais renie inconsciemment son propre humanisme. Les médias, qui devraient servir notre mémoire, servent souvent notre oubli. Mais rien n'est inéluctable. Nos moyens d'information, y compris Internet, sont et seront à notre image. Si nous gardons l'esprit critique, rien n'est perdu.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 2h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17908
Résumé:Au cours d'un festival d'été, dans le sud de la France, une jeune pianiste chinoise joue Scarlatti, Brahms et Chopin. Subjugué, un critique musical salue en elle la plus grande pianiste d'aujourd'hui. Un autre critique, ironique et distant, dénonce chez la même pianiste un jeu sans âme, fait d'artifice et d'imitation. Les deux journalistes se disputent à grand renfort de blogs et de courriels. Ils se connaissent de longue date, et leur querelle esthétique se double d'un conflit plus intime. Choc des egos plutôt que de civilisations ?
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 6h. 10min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17552
Résumé:Musique, poésie, beauté d'une femme, recherche de la vérité..., la plupart des héros de ces nouvelles sont travaillés par un idéal qui peut les mener à tuer pour une fausse note comme à sublimer un amour.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 3h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17256
Résumé:Dans un hôtel du Lido, près de Venise, le narrateur (orphelin) échoué là avec son grand-père qu'il appelle Père, tombe follement amoureux. Un amour éperdu et double. Pour Anne, pensionnaire dans son hôtel, et pour Anna, hôte d'un palace proche. L'une de son âge, l'autre pourrait être sa mère. Ce décor n'est pas loin d'un film de Claude Chabrol. ... Anne l'attire par ses regards sournois, ses vols effectués quasiment sous ses yeux, sa souplesse et les rapports hargneux qu'elle entretient avec ses parents. Anna par sa beauté et la manière somptueuse de suggérer une vie de souffrance. Anna est entretenue par un homme fortuné.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 6h. 12min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16885
Résumé:Mystère d'une vie de solitaire. Borromini est «un enfant de Saturne», un mélancolique, un homme renfermé. Certains le croient homosexuel. On ne lui connaît ni maîtresses, ni femmes, ni enfants. Sa solitude a quelque chose de dépressif, elle frise la paranoïa. L'artiste vit dans l'angoisse d'être pillé. Normal, il est conscient de sa valeur, son oeuvre a de l'éclat. Il brille très tôt, à l'âge de 9 ans, déjà! Le petit bonhomme vient de quitter son Tessin natal. A Milan où il s'installe, il suit un apprentissage dans une école rattachée à «la fabrique du Dôme». Là, chez les grands, Francesco fait preuve d'indépendance d'esprit, d'inventivité. Il est doué, c'est dans ses gènes. «Le Tessin a toujours été un pays de constructeurs et d'architectes, qui firent les beaux jours de l'Italie mais aussi de bien d'autres pays européens, sans compter la Russie», écrit Etienne Barilier.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 11h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16211
Résumé:De jeunes étudiants, amis dans les années 1960, se retrouvent quarante ans plus tard lors d'une fête où ils se jaugent, observent leurs amours et leurs enfants, leur idées d'hier et d'aujourd' hui. Engagés de droite ou de gauche, les rôles ne sont pas radicalement différents mais leurs idéaux sont tombés en poussière.
Lu par : Pierre-Bernard Elsig
Durée : 5h. 26min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16065
Résumé:Lorsqu'Alfred Dreyfus, le 5 janvier 1895, fut dégradé sur la place publique, plusieurs écrivains assistaient à la scène. Certains, comme Maurice Barrès et Léon Daudet, virent en Dreyfus le traître parfait. D'autres, cependant, pressentirent son innocence. Pourquoi ? Pourquoi Zola, Proust, Martin du Gard, Anatole France, Charles Péguy devinrent-ils des dreyfusards ? Et comment le furent-ils dans leur oeuvre littéraire ? Car ils ne se sont pas seulement engagés en tant qu' « intellectuels » qui défendent une cause. Ils ont pris l'Affaire en charge dans leur oeuvre de romanciers ou de penseurs.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 2h. 37min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 15712
Résumé:A la veille de sa retraite, le commissaire Höchstettler, franc-tireur perspicace et sympathique, adopte un comportement qui fait scandale : il rend visite aux auteurs de délits demeurés impunis, et parvient aisément à les confondre, preuves à l'appui. Mais c'est pour les laisser courir. Mieux, il entreprend un cambriolage en compagnie de deux d'entre eux. Le commissaire est-il devenu criminel? Tout au contraire, on comprend bientôt que chacun de ses actes, si stupéfiant soit-il , est inspiré par la compassion pour les hommes et la passion de la justice - la vraie, pas celle des commissariats et des prétoires. Une telle passion, la société ne peut que la contrarier, de toute son inertie et de toute sa violence. Plus les causes défendues par le commissaire seront nobles et vitables, plus il lui sera difficile de les faire triompher. C'est ainsi qu'il va se trouver pris au piège d'une affaire tragique où son courage et son intelligence risquent bien d'être écrasés par la sempiternelle coalitiion des intérêts, des ambitions et des bienséances. Dürrenmatt n'a pas achevé ce roman. Mais la puissance de l'auteur est là tout entière, et son audace, et son humour. Brusquement interrompu, comme étranglé par le silence, son cri de révolte n'en est que plus déchirant.
Lu par : Anne-Lise Zambelli-Blanc
Durée : 4h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 13106
Résumé:Barilier émet d'emblée une hypothèque, l'Europe est atteinte de narcissisme et si elle l'avait un peu oublié, le 11 septembre 2001 a eu tôt fait de remettre les pendules à l'heure, obligeant chacun à affirmer clairement sa position au sein des autres. On a pu voir le chaos provoqué et la belle entente de façade se lézarder de toutes parts. Parallèlement à cette notion de civilisation européenne dans laquelle Barilier donne un bon coup de pied, on y trouve également un développement intéressant de ces notions de bonne civilisation et mauvaise civilisation (ça ne vous rappelle pas les propos d'un certain Berlusconi sur la civilisation arabe ?), et aussi de fossé infranchissable séparant les deux. Les attentats américains dont on parlera encore longtemps seraient-ils une riposte des mauvais envers les bons, comme les faiseurs de guerre nous l'ont fait croire ? Si un s'est défendu (même via le terrorisme), n'est-ce pas parce que l'autre l'avait provoqué, Et donc, en filigrane, est-ce bien fait ? L'antiaméricanisme latent qui n'attendait que d'être réveillé a-t-il profité de l'occasion ? La question a le mérite d'être posée et Barilier se garde bien de donner la vérité suprême en la matière. Il préfère analyser les propos de l'écrivain bengali Arundathi Roy qui considère Al-Qaïda comme le simple effet miroir d'une mondialisation économique tout aussi violente. Ou Noam Chomsky, comparant le 11 septembre 2001 à une pacotille à côté de toutes les exactions et horreurs dont les Etats-Unis sont responsables un peu partout dans le monde. Une théorie à laquelle j'adhère volontiers mais ce faisant, ne cautionne-t-on pas indirectement violence et terrorisme? sahkti@hotmail.com /zazieweb.fr